Gendarmerie Impériale
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35° Légion de la Gendarmerie Impériale du Jeu Campagne de Russie
 
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 La Gendarmerie Impériale.

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MessageSujet: La Gendarmerie Impériale.   La Gendarmerie Impériale. Icon_minitimeJeu 14 Fév - 23:56

Gendarmerie Impériale, Force Prévôtale de l'Empire
Régiment Politique de la Grande Armée

~.~
La Gendarmerie Impériale. Whitechargenp7


Greffier de l'Etat-Major a écrit:

Description: La Gendarmerie Impériale remplace en novembre 1804 la Gendarmerie Royale, elle-même ayant remplacée en février 1791 la maréchaussée vieille de plus de cinq siècles. Elle a pour but de maintenir l’ordre sur le territoire national. En créant cette unité, l’objectif de Bonaparte est de faire de la gendarmerie "un corps autonome, mobile, libre d’agir avec la promptitude et le secret de l’organisation militaire", faisant d'elle un acteur supplémentaire de l'armée. Dépendant des ministres de la Police, de la Guerre et de la Justice, il jouit, d'une très large autonomie ce qui lui permet de rendre la justice aisément.
Au départ de la campagne de Russie, le nombre de Gendarmes Impériaux se trouvait diminué, suite à " l'épisode espagnol " qui mobilisa beaucoup d'hommes de cette unité. La Grande Armée se voyait donc composée de peur de gendarmes pour régler les problèmes internes à l’armée. Bien évidemment, ces hommes peuvent, et doivent, se battre face à l'ennemi, sous les ordres du Grand Prévôt, si la situation l'exige.
Constituée de soldats expérimentés, la Gendarmerie Impériale est qualifiée par l'Empereur lui-même comme, un corps d'élite.

But: La Gendarmerie a pour devoir de faire respecter le code civile et le code militaire en vigueur. Ceci concerne donc l'appréhension d'un prévenu jusqu'à l'exécution de la peine, fixée selon le code militaire. Les gendarmes ont toute autorité sur le champ de bataille, et peuvent donc donner des amendes aux compagnies étant en infraction par rapport aux textes. Cependant, le domaine de la Haute police politique ne relève pas directement de la gendarmerie impériale.

Devise: « Force à la loi, » datant de la réorganisation de 1798.

Historique de la Gendarmerie Impériale en Russie a écrit:


Durant la Guerre d'Espagne, la majorité des troupes de la Gendarmerie Impériale ont été mobilisées sur la scène du théâtre ibérique afin d'y faire régler l'ordre et la justice sous la direction du Maréchal Bon Moncey, alors 1er Inspecteur de la Gendarmerie Impériale.
Cependant, à la demande de l'Empereur Napoléon Ier, il organise un détachement vers la Russie afin de pouvoir assister l'Etat-Major dans son travail.

Par une décision sans appel, il est décidé que l'Officier Lassalle, servant jusqu'alors à Burgos, serait le Grand-Prévôt chargé de faire respecter la loi. Il disposait à l'époque de 1200 gendarmes et devait recruter et gérer ses hommes de façon à répartir équitablement le travail de la force prévôtale sur le champ de bataille.



Dès le 15 Février, date à laquelle la majorité des troupes sont arrivées, le Grand Prévôt Lassalle rassemble ses officiers dans la Caserne qui est cédée par l'Empereur afin de prendre contact avec ses hommes et de leur donner leurs premières directives. A cette époque-ci, les officiers sous les ordres du Grand Prévôt sont le Sous-Lieutenant Clément de Dare et le Sous-Lieutenant François Comté.
Alors que la bataille venait à peine d'être lancée, ordre avait été donné aux hommes de se déployer à la Vénitienne ainsi que sur vers Brugnov, ces deux zones étant considérées comme étant à risque.

La particularité du régiment était que contrairement aux autres, il n'était pas à considérer comme un corps de ligne mais plutôt comme un corps de soutien, à la fois logistique et policier, relayant les directives tout en veillant au respect des règlements. Il n'était par ailleurs pas question d'affiliation à un régiment, mais simplement à une zone de front, chaque bataillon disposant d'un champ d'action clairement établi.



Le Sous-Lieutenant de Dare avait été choisi pour rédiger le Code Militaire car avait une formation juridique et conservait l'esprit de nomophilie issu de la Révolution. Le travail avait été dégrossi par l'Empereur qui avait déjà une nomenclature précise en tête, il était désireux de voir ce Code Militaire respectueux du Code Napoléon ainsi que le Code de la Procédure Pénal qui avait été remis au goût du jour en 1807. Il fallut, d'après certains témoins, deux jours et une nuit pour que le premier exemplaire soit présenté à Napoléon et accepté dans l'état, en attente de changements, qui survinrent à plusieurs reprises.



Alors qu'un Etat-Major décisionnel quadricéphale venait d'être formé par l'Empereur en personne, une annexe destinée à la Justice avait vu le jour, représentée par le Sous-Lieutenant de Dare.
Parmi les membres de l'Etat-Major se trouvaient le Grand Prévôt Lassalle ainsi que le Sous-Lieutenant Jean Bailly, arrivé avec quelques jours de retard sur le front russe suite à une embuscade russe menée sur les arrières du front.

De fait, la Gendarmerie Impériale prit très tôt en main le destin de la Grande Armée, disposant de représentants aux postes clefs. Sur les cinq membres que composait finalement l'Etat-Major, trois appartenaient à la Force Prévôtale ce qui lui assurait une gestion quasi-parfaite du front et évitait ainsi les débats stériles retardant les ordres.



Sous l'effet de la présence du Code Militaire, l'Empereur avait sollicité de nouveau la Gendarmerie Impériale en requérant un de ses officiers pour devenir Juge Suprême de la Cour Martiale et ainsi traiter les affaires importantes réclamant la plus parfaite connaissance des lois valables aussi bien en France qu'à l'étranger.
Clément étant le seul à avoir étudié le Code Civil dans une école dite d'exégèse où l'on définissait les lois, et était donc le plus apte à rendre la Justice.
Soucieux d'avoir une organisation sans faille, Napoléon laissa des fonds importants à la Gendarmerie Impériale pour qu'elle mette en place une Cour Martiale dans sa Caserne.



En moins d'un mois, le Régiment devint très vite à la fois la tête de la Grande Armée mais aussi son moteur. Sa présence à la fois à l'Etat-Major mais aussi sur le terrain faisait ressembler la Gendarmerie Impériale à une pieuvre dont les tentacules se trouvaient dans toutes les zones de conflits et dont la tête restait au siège de l'Etat-Major.

Elle avait par ailleurs reçu des renforts dont l'Officier Jean de Lorensac et Timéon Tidus qui avaient jusqu'alors été restés en arrière. Tout comme les autres officiers du régiment, ils relayaient directement les ordres venant du Grand Prévôt Lassalle et du Sous-Lieutenant Bailly, de façon à ce qu'ils soient mis en application sans tergiversation.



La gestion dictatoriale de la Gendarmerie Impériale portait ses fruits depuis la formation de l'Etat-Major. La Grande Armée maîtrisait un grande partie de la région et les russes acculés, avaient du mal à se défaire d'un marquage constant.

Par une brillante manoeuvre, le Régiment des Autunnois était même parvenu à arriver au niveau du Palais du Tsar Alexandre Ier, où ce dernier était retranché mais n'avait malheureusement pas pu pénétrer dans ses jardins et faire prisonnier le Chef de l'Armée Russe.

Ce fut sans doute pendant l'été que la Gendarmerie Impériale trôna sur le reste de la Grande Armée. Un remaniement de l'Etat-Major par l'Empereur avait permis l'arrivée de l'Officier Jean de Lorensac en tant que Juge Suprême et conservait toujours ses trois autres membres à des rôles de Stratèges. Il ne restait ainsi plus que le Générale Beyle qui tentaient de se démarquer de ses collègues mais dont les décisions n'avaient plus aucune valeur étant donné le poids écrasant de la Gendarmerie Impériale.

Une force d'autant plus significative que sept bataillons soit plus de 3000 hommes se trouvaient donc déployés sur la globalité du champ de bataille, opérant en fonction des régiments, servant à la fois de relais pour l'Etat-Major et de police pour les Commandants qui avaient souvent recours à des mises en prison.

Mais la position dominante d'un régiment aussi particulier ne plaisait guère à tout le monde et déjà certains officiers se plaignaient de la façon dont était dirigée la Grande Armée. Essuyant les critiques par de nouvelles victoires, la Gendarmerie Impériale commença à souffrir de son organisation atypique.
Les officiers qui étaient disséminés sur le champ de bataille se voyaient être les cibles des brimades des enrégimentés et devaient malgré tout poursuivre leur travail, parfois avec héroïsme.
Par ailleurs, devant une telle détermination, le Général Beyle fut contraint de déposer sa démission du poste de Stratège et laissa ainsi toute marge de manoeuvre au Grand Prévôt Lassalle et ses hommes.

Pourtant, ces derniers ne cherchaient pas le pouvoir à tout prix et firent en sorte de trouver un remplaçant à l'officier de la Garde. L'Officier Bailly fut à l'origine de l'admission du Capitaine Coignet en tant que Stratège et permis ainsi de redonner un nouvel élan à la Grande Armée, montrant que la Gendarmerie Impériale cherchait avant tout la victoire.



Malgré tout, nombreux furent les officiers qui continuèrent vers l'irrespect et un manque de reconnaissance criant du travail qui avait été abattu jusqu'alors. Prenant les avancées et l'organisation de l'armée comme un fait acquis, ils s'en prenaient directement aux officiers, ouvrant parfois le feu sur eux de telle façon que la position de la Force Prévôtale fut dangereusement remise en cause.

Pour la plupart des membres de la Gendarmerie Impériale, le combat de ligne était connu grâce aux régiments avec lesquels ils combattaient et certains officiers ne s'étaient que rarement vu, après plusieurs mois de combat au sein de la même unité, preuve de l'étirement du régiment sur toute la zone.

Arriva ainsi le jour où le Grand Prévôt Lassalle ainsi que ses collègues de l'Etat-Major décidèrent collégialement de donner leur démission, perdant de fait tout pouvoir sur l'armée et devenant de simples officiers se devant de respecter les ordres de leurs nouveaux supérieurs. Cette décision était survenue après que l'Empereur ait demandé la construction d'un fortin dans une zone stratégique trop dangereuse et les Stratèges ayant refusé la mission, demandèrent ainsi à être relevés de leurs fonctions.

Cependant, et allant contre toute attente, les attaques personnelles ne diminuèrent pas, allant au contraire crescendo. Les 7 Officiers: Lassalle, de Dare, Bailly, de Lorensac, Comté, Tidus et Fisdohit prirent la décision unanime d'enfin se rassembler pour combattre unis.

Il n'était pour l'heure pas question de trahir le nouvel Etat-Major mais simplement permettre à la Gendarmerie Impériale de conserver un semblant de puissance qui serait transposé par les actions sur le terrain. Malgré la haine que pouvait occasionnée la présence de ce régiment sur un front, bon nombre de soldats s'accordaient à dire que la Gendarmerie restait un corps d'élite dont les membres comptaient parmi les plus expérimentés.

Au mois de septembre fut prise la décision la plus importante du régiment depuis son arrivée en Russie, elle passa de corps de soutien à un corps franc-tireur, ne répondant ainsi plus aux ordres de l'Etat-Major et se reposant exclusivement sur les décisions du Grand Prévôt Lassalle et des Vice-Prévôts de Dare et Bailly.
Dans ce même temps, les combats faisaient rage sur le Mont Puant. Si la Gendarmerie Impériale a cédé volontairement sa place à l'Etat-Major il n'en était pas de même sur le front et désirait plus que tout conserver son rôle de régiment d'élite pour repousser l'ennemi et garder la dynamique employée dans les bureaux décisionnaires, sur le terrain.

Cependant, les nouveaux ordres étaient mal donnés, peu suivis sur le front et l'opération qui devait conduire à prendre la zone ennemie fut un piteux échec, coûtant l'usage d'une jambe au Vice-Prévôt Bailly et d'un oeil à l'Officier Tidus.



Depuis, la Gendarmerie Impériale a cherché sa place sur de nombreux fronts, acculant souvent l'ennemi, manquant de peur de prendre Glarnyroksy des mains des royalistes français battant sous étendard russe.

Puis il y eut la bataille pour la dernière ville capable de rester française, Brugnov. Siège de l'Etat-Major, cet Etat-Major qui avait été composé pendant de nombreux mois par les gendarmes, cette ville qui fut bien souvent le point de rendez-vous des troupes avant d'être dispatchées.

Or il était question de la défendre face à un ennemi qui bénéficiait d'un fortin à quelques lieues, permettant l'envoi constant de troupes fraiches. La tenue de la ville dura 2 semaines, puis un événement fut le tournant de la bataille de Brugnov le 13 Janvier 1813. Il avait été donné ordre la veille de préparer l'offensive, les troupes de la Gendarmerie Impériale attendaient donc les ordres pour passer à l'assaut et reprendre les faubourgs de la ville ainsi que les terres agricoles qui longeaient la route de la ville. Cependant, le dimanche 13 ne permit pas cette opération tant le moral des gendarmes étaient mauvais. Ce fut le jour où le Vice-Prévôt Clément de Dare profita de sa liberté pour mourir avec honneur. Jugé pour haute-trahison, il devait être exécuté le lendemain. Mais comme tout le monde savait qu'il n'était en rien fautif de son forfait et que l'Empereur n'avait cherché à faire de lui qu'un simple bouc-émissaire, tout le monde respecta ce geste. Il était mort avec les honneurs, eut un enterrement digne de son statut et de sa fonction et permit d'entrevoir un futur différent pour le régiment de la force prévôtale.

Brugnov fut définitivement perdue le mardi qui suivit et depuis, la Gendarmerie s'en est allée de l'autre côté des montagnes, combattant avec la même ardeur, faisant toujours autant souffrir l'ennemi et étant toujours autant crainte et respectée dans les rangs de la Grande Armée.

Note du Greffier a écrit:
Nota Bene: La Gendarmerie Impériale recrute tout officier ayant le grade de Lieutenant ou plus ! Tous ceux intéressés par l'intégration à ce corps peuvent venir se présenter.
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